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Ils témoignent

Photo de Marcela Saldaño

Marcela Saldaño

Doctorante en sciences de gestion à l’université de La Rochelle, rattachée au CEREGE, IAE de Poitiers

"C’est un bon endroit pour vivre"

Je suis arrivée du Chili, il y a presque six ans. Je rêvais de poursuivre mes études. Sur place c’était très compliqué de trouver des possibilités, alors que ça ne l’était pas à Grand Poitiers. C’est donc comme ça que j’ai débarqué sans parler un mot de français ! Avant de pouvoir communiquer facilement, il m’a fallu apprendre. Et décoder les mots du langage courant comme bagnole, toubib, mec, bouffe… Au Chili, j’étais journaliste et je suis aussi poétesse. L’écriture est quelque chose d’évident pour moi. Mais quand on ne connaît pas une langue, ce n’est pas la même histoire ! Et malgré cette difficulté, j’ai été partout très bien accueillie, à l’université, comme en stage… Je suis en doctorat maintenant et je continue d’apprendre.

J’espère rester à Grand Poitiers parce que c’est un bon endroit pour vivre. Je m’y suis fait de très nombreux amis, qui sont devenus ma famille. J’y apprécie la vie culturelle, le patrimoine architectural très beau, les petites places avec leurs terrasses, les jardins, la médiathèque, je me régale ! À Santiago, d’où je suis originaire, il n’y a qu’une cathédrale, ici, je vis entourée de cathédrales ! Je viens d’une ville très dense, que j’adore, mais je me suis habituée à vivre à Poitiers et la qualité de vie est magnifique, autant dire que j’apprécie le changement ! J’ai l’impression qu’il n’y a pas de limites au possible. Je suis une urbaine et j’habite à côté de Blossac et du Clain. J’aime marcher jusqu’à Saint-Benoît. Je n’avais pas l’habitude de marcher au Chili, ici tout incite à se balader. Mes pérégrinations m’ont conduite jusqu’à la maison de Michel Foucault ! Et René Descartes a fréquenté l’université de Poitiers, comme moi ! Je marche de jour comme de nuit, je me sens en sécurité à toutes les heures de la journée.

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